La start up française a été lancée en octobre 2009. Le but, proposer une plateforme communautaire sur laquelle les membres peuvent acheter et vendre des vêtements et accessoires de mode haut de gamme et de haute couture d’occasion.

Le principe

Des centaines de milliers d’utilisatrices à travers le monde se connectent et s’inscrivent chaque jour en espérant bénéficier des services du site Vestiaire Collective. La startup qui emploie jusqu’à 180 personnes gère et sélectionne toutes les semaines plus de 20 000 pièces.

Le point fort de Vestiaire Collective est la qualité de son contrôle. Chaque produit référencé dans son catalogue en ligne a déjà été soigneusement contrôlé physiquement par un expert pour déterminer son origine exacte. C’est la garantie d’un catalogue sélectif et pointu pour les vendeurs et les acheteurs. La prise en charge est totale pour les vendeurs qui n’ont donc aucun frais d’expédition à payer. Ils peuvent cependant en contrepartie bénéficier d’une visibilité accrue. En outre, les acheteurs peuvent compter sur des articles triés sur le volet et en bon état. Ils ont aussi le droit à des produits bien emballés, ainsi qu’à un service client dédié.

La startup ne se rémunère qu’une fois l’article vendu. Un barème imposé par Vestiaire Collective évalue la commission de l’entreprise en fonction de la valeur de l’article vendu. En général, cette commission varie de 18 à 30% selon le type de dépôt effectué. En cas de baisse des prix, la commission s’ajuste.

Les concurrents

Bien que Vestiaire Collective soit déjà bien présent et ancré sur le plan international, la startup fait tout de même face à de très sérieux concurrents : le lituanien « Vintend » par exemple qui vient de lever 27 millions de dollars afin de se développer sur de nouveaux marchés d’articles de modes de seconde main, ou l’américain « Therealreal ».

Ils sont encore loin derrière la société française qui compte déjà 4 millions de membres et vient de faire récemment une levée de fonds de 33 millions d’euros en septembre dernier. Elle est d’ailleurs classée en 3ème position des startup françaises les plus actives de l’année dans le baromètre du capital-risque.