De moins en moins de jeunes regardent la télévision. S’ils souhaitent regarder un programme, cela se passe souvent sur leurs tablettes, ordinateurs ou mobiles, quand ils veulent et où ils veulent. Pour eux et tous les autres, la start-up Molotov a imaginé une nouvelle façon de consommer la télévision.

Changer la façon de regarder la télévision

L’aventure Molotov part très bien. En guise de parrain, Pierre Lescure, ex patron de Canal+ aujourd’hui à la tête du Festival de Cannes, et pour son financement, une série d’investisseurs réputés. Ils ont tous adhéré au concept de l’entreprise, rendre accessible depuis n’importe quel support les milliers d’heures de programme proposées par l’ensemble des chaînes de France.

Voilà 3 ans que Molotov peaufine son projet, et c’est aujourd’hui que l’application est officiellement lancée. Pour commencer, une première version de base verra le jour, comprenant 35 chaines dont l’intégralité de la TNT, disponible donc gratuitement, en temps réel ou en replay. Pierre Lescure, lors de la conférence de presse, a justifié cette idée en expliquant que « la télévision sur le plan du service, de l’accessibilité, de l’information sur les programmes est tellement archaïque. […] Il y a un gâchis phénoménal dans la mauvaise exposition de l’ensemble des programmes tellement riches de la télévision française ».

Le concept

Molotov propose donc une vue d’ensemble de tous les programmes disponibles sur le petit écran. L’utilisateur peut choisir de regarder une chaîne en direct depuis le support qu’il désire et où qu’il se trouve. Mieux, si un programme a commencé, même s’il est en direct, il peut le reprendre depuis le début ou les interrompre et les reprendre sur un autre appareil. Il a également la possibilité de les enregistrer.

Les équipes de Molotov ont également mis au point des filtres de recherches permettant d’accéder uniquement à certaines personnalités !

Molotov a élaboré deux offres payantes, l’une à 3,99€ par mois, et l’autre à 9,99€ qui permet par exemple d’accéder à un pack de chaînes payantes.

S’il manque encore quelques chaines, la start-up rassure en expliquant travailler d’arrache-pied pour obtenir leurs droits de diffusion.

En 2014, elle avait déjà collecté 10 millions d’euros lors d’une première levée de fonds. Parmi les investisseurs, le fondateur de Meetic Marc Simoncini ou celui de Vente-Privée Jacques-Antoine Granjon.