Le FCA ou Financial Conduct Authority vient de dévoiler cette semaine un projet de « bac à sable » pour les startups de la finance.

La création d’un « bac à sable » pour les startups

Ce projet consiste à mettre en place un espace d’expérimentation commun pour les startups fintech ainsi qu’un programme d’accompagnement personnalisé. Il sera conçu et développé par un réseau de 12 régulateurs financiers.

Les principaux acteurs du réseau seraient donc des entreprises en provenance de plusieurs pays comme la Grande-Bretagne, les États-Unis, l’Australie, le Québec, Singapour, Hong Kong, Dubaï et Bahraïn. Il portera le nom officiel de « Global Financial Innovation Network ». Ce réseau de partenariat va permettre d’étendre le laboratoire de tests à plusieurs zones géographiques dans le monde. Des attestations provisoires seront donc délivrées aux startups afin de leur permettre de lancer leur application dans ces différents pays.

Les objectifs du « sandbox »

Le « bac à sable » sera donc un terrain libre pour les innovations et les nouveaux concepts et sera également un tremplin vers les incubateurs pour les startups ayant des projets viables et qui sont à la recherche de financement.

Le « bac à sable » ou « sandbox » est donc un endroit où les différents acteurs pourront partager leur expérience et mettre en commun des moyens matériaux, financiers et humains. Le régime du GFIN semble donc proposer un cadre plutôt réglementé, mais où les startups ont carte blanche sur les décisions.

Les défis de Londres

À l’instar de Paris, Londres veut devenir un centre et un laboratoire pour les startups de la Fintech. L’idée est d’offrir aux jeunes pousses, la possibilité de se lancer sur de nouveaux services, mais aussi la possibilité de tester leur prototype sur un échantillon commun pendant un laps de temps défini.

Pour les autorités britanniques, le GFIN est le projet idéal pour désenclaver Londres et intégrer ainsi la capitale britannique à une dynamique mondiale : les startups. Londres prouve également sa forte capacité à fédérer au-delà de l’Europe en ne réunissant dans ce réseau que des pays d’Amérique du Nord, du Moyen-Orient et d’Asie.