Le business plan est l’outil essentiel pour présenter son projet de création d’entreprise auprès des banques et investisseurs potentiels. C’est le point de départ dans la relation entrepreneur-banque qui servira de support pour dialoguer, échanger et rassurer sur un projet.

Mais il faut garder en tête que ces interlocuteurs reçoivent chaque année des milliers de demandes de financement, et même s’il s’agit de leur cœur de métier, un mauvais business plan, irréaliste ou incomplet, peut rapidement fermer des portes. Quelles sont les principales erreurs à éviter pour obtenir le « feu vert financier » ?

Les chiffres, oui, mais pas seulement !

Si les chiffres n’en demeurent pas moins essentiels, il faut avant tout transmettre sa vision de l’entreprise, son projet, rassurer sur sa viabilité et montrer que l’on est soi-même confiant. Il ne faut pas oublier que le décideur doit avoir envie de faire partie de cette aventure

Les chiffres, eux, devront être connus à la perfection et dans les moindres détails. Etre prêt à décortiquer chaque ligne de son prévisionnel et être paré à toute interrogation est essentiel. Ce sera alors la preuve que l’on maîtrise le sujet. Dans le cas contraire, des doutes peuvent très vite mettre en danger cette présentation. Il est également important que les chiffres restent réalistes, attention à fixer un chiffre d’affaires prévisionnel prudent, justifiable par une étude de marché.

Rester cohérent !

Solliciter un prêt sans apport personnel ou sans garantie est, presque, une cause perdue ! Même avec le meilleur projet, les banques demanderont le plus souvent des sécurités et il faut s’être préparé cela. Elles rechercheront, pour garantir leur prêt, les moindres failles dans le business plan.

Parmi les erreurs à ne pas commettre, présenter par exemple un prévisionnel sur 3 ans sans aucune rémunération pour l’entrepreneur alors que l’on se trouve chômage ou que l’on a la charge un foyer. De même, il vaut mieux éviter d’annoncer une part de marché de 30% alors que les entreprises du secteur réalisent en moyenne à peine 10%. Bref, rester réaliste et cohérent est essentiel.

Même s’il est une phase incontournable pour solliciter les banques, le business plan est avant tout un outil pour mieux vendre son projet. Il doit être clair, simple, et refléter parfaitement la réalité du marché et la vision de l’entreprise doit être limpide. L’idéal est de garder à l’esprit qu’un bon projet trouve toujours preneur.