Touch and Play est une startup spécialisée dans le développement d’outils numériques pour différents points de vente. Elle vient de réaliser un joli coup grâce au Groupe Elior et plusieurs investisseurs privés qui lui ont permis de lever 1,1 million d’euros.

Un marché convoité

Le groupe Elior est spécialisé dans la restauration. Il compte plus de 108 000 collaborateurs partout dans le monde et a réalisé un chiffre d’affaires de 5,6 milliards d’euros. C’est la deuxième fois que la startup réalise une levée de fonds. En 2013, elle avait obtenu 300 000 euros.

L’entreprise n’a que 4 ans, mais elle intéresse déjà de nombreux acteurs du secteur de l’hôtellerie et de la restauration. Elle a commencé par développer une plateforme de gestion qui s’adresse aux professionnels du domaine dont l’application s’adapte aux différents professionnels, commerçants serveurs, mais aussi aux clients.

Ce service permet de gérer l’activité, les réservations, les stocks, la mise à jour des cartes. Elle peut également prévenir les serveurs que les plats sont prêts ou diviser l’addition en fonction du nombre de personnes à table. Les clients quant à eux peuvent réserver en passant par l’application voire commander leurs repas !

Touch and Play n’est pas la seule startup à travailler sur ce marché. Dans le même esprit, Wynd a levé en 2014 1,8 million d’euros afin de développer ses solutions de digitalisation de points de vente.

Des soutins de poids

LE PDG d’Elior Group Philippe Salle a déclaré à propos de cette levée de fonds : « La solution développée par Touch And Play s’inscrit parfaitement dans notre démarche de proposer une expérience sans couture, adaptée aux attentes de nos consommateurs afin que leur pause devienne un moment unique ». Le fondateur de Touch ad Play, Pierre M2ric, ajoute « Soutenus par l’écosystème de l’innovation et du financement, Telecom Paris, Welcome City lab et Paris & Co ainsi que Bpifrance, nous franchissons aujourd’hui un nouveau cap. Elior Group va nous permettre d’aller plus vite. L’apport est financier, mais aussi business. L’enjeu maintenant va être la vitesse d’exécution qui est la clé de la transformation digitale »