L’accélérateur de start-up 1Kubator a récemment ouvert ses portes à Lyon. Portrait de cette plateforme tournée vers les jeunes pousses du numérique.

Accompagner les nouvelles start-up

Fondée il y a quelques mois à peine par Alexandre Fourtoy, diplômé de l’EM Lyon, 1Kubator est un incubateur de start-up comme il s’en développe de plus en plus en France. Destinée principalement aux nouvelles entreprises tournées vers le numérique, cette plateforme souhaite privilégier les projets digitaux et mobiles. « Nous nous sommes bien sûr inspirés des méthodes anglo-saxonnes d’incubation, mais nous essayons également d’apporter une certaine philosophie de l’entrepreneuriat qui a toute sa place chez nous », explique Alexandre Fourtoy. Celui qui a mené une carrière dans le digital et les médias pendant vingt ans, créant notamment la filiale digitale de l’UEFA et la start-up Hoople qui propose d’utiliser les réseaux sociaux afin d’améliorer la vie quotidienne localement, veut mettre son expérience au service des nouveaux entrepreneurs.

Le fonctionnement d’1Kubator

Dans un premier temps, les porteurs de projets sont évalués par les équipes d’1Kubator puis enregistrés sur la plateforme. Ils bénéficient ensuite de l’appui du réseau de mentors avant de passer un entretien avec l’espoir d’intégrer enfin le programme. Les mentors sont là pour donner leur avis quant à la pertinence des projets et leurs places dans un environnement professionnel déterminé. Le programme s’étale sur 10 mois, dont cinq en dehors des locaux, lors desquels il s’agit de développer le projet et de lancer.

Ils profitent de nombreux outils pour les aider dans leurs problématiques : kit de création d’entreprises, solutions d’internationalisation, plateforme de production web…

1Kubator participer également au financement des entreprises grâce au fond 1Kvers. 1Kubator s’approprie 10 % du capital des jeunes pousses et offre en contrepartie 25 000 € en services et en cash.

Après Lyon et Bordeaux, les deux premiers sites choisis par 1Kubator, huit autres villes feront partie du réseau, permettant d’atteindre l’objectif que s’est fixé le fondateur, incuber trois cents start-ups.