Le contexte de développement de l’éducation 3.0, ou Edtech, est de plus en plus favorable en France, malgré quelques rouages traditionnels dont les puristes ont du mal à se débarrasser. Dans quel contexte se développe l’Edtech en 2017 en France ?

La digitalisation de l’éducation reconnue comme indispensable

La naissance de startups Edtech proposant des solutions plus adaptées aux attentes des enseignants comme des étudiants, mais également aux nouveaux modes de vie est la preuve que l’idée fonctionne. En effet, les apprenants sont de plus en plus connectés et de plus en plus nomades, induisant la nécessité d’avoir accès à des plateformes d’enseignement ou des applications mobiles dédiées à l’éducation n’importe où et n’importe quand. L’Edtech touche actuellement différentes branches de l’éducation : le Corporate Training, le soutien scolaire, l’apprentissage des langues, l’autoformation, l’aide à l’orientation…

Un État engagé pour l’Edtech

Pour passer à la vitesse supérieure dans la révolution digitale de l’éducation en France, l’État prend parti et propose la mise en place d’un plan numérique signé par l’éducation nationale. Un regain de dynamisme est essentiel lorsque l’on sait que le marché de l’éducation pèse environ 135 milliards d’euros. Cependant, le secteur de l’Edtech manque toujours de financement. Cela n’empêche pas les startups de proposer des solutions intéressantes et d’afficher une belle réussite telle que celle de Digischool, CoorpAcadémy, Openclassrooms ou 360Learning.

Les obstacles à l’éducation 3.0

Certain business model comme le Kindergardern to 12th grade des Américains sont encore hors de portée du système éducatif français. Il faut effectivement un investissement colossal de l’ordre de 500 à 700 millions de dollars par startup Edtech pour assurer une pénétration significative.

Il faut également évoquer la nature conservatrice du système éducatif français qui représente un obstacle majeur au développement des outils Edtech. La réticence du corps enseignant se traduit notamment par des lacunes importantes en high-tech. Craignant une menace permanente pour leurs métiers, certains d’entre eux sont complètement imperméables aux innovations pédagogiques et autres bienfaits de l’éducation 3.0. Pourtant, aucun support d’enseignement ne peut à ce jour se passer de profs même le numérique.

Quelques startups à surveiller

Les bienfaits des startups Edtech sont innombrables. La plateforme 360 Learning par exemple permet de solutionner l’éternel problème des parents avec le cartable trop lourd. Les élèves pourront à l’école, mais aussi à la maison, se connecter à la plateforme pour retrouver tous les supports de cours et les exercices effectués.

L’autre problématique qui inquiète les parents comme les élèves est la révision des examens. Afterclasse se distingue tout particulièrement dans ce domaine en proposant des cours en ligne pour chaque classe, pour toutes les matières, téléchargeables avec des sujets d’examen, des corrigés et un système d’évaluation.

Diplomeo quant à lui, se spécialise dans l’orientation et la mise en relation des étudiants et des établissements supérieurs en France. La vocation de la plateforme est de faciliter le choix des étudiants et de leurs parents en ce qui concerne la poursuite des études supérieures.

La promesse de la plateforme SPARTED aux utilisateurs est de leur permettre d’enrichir leur connaissance générale tout en s’amusant. Les utilisateurs sont des concurrents et chaque bonne réponse permet de gagner des points, des badges, des prix et de grimper dans le classement.

Les choses changent !