Les nouvelles technologies innovent les métiers des cartographes et des topographes. Avantageuses et accessibles, elles se multiplient à grande vitesse, et se démocratisent davantage. 

Il est donc important d’identifier les principaux outils bureautiques et numériques utilisés pour la cartographie et la topographie.

Les logiciels de cartographie et de topographie 3D

Il devient facile de réaliser des cartographies dynamiques en utilisant des outils technologiques. On parle ici des logiciels dédiés à la cartographie et à la topographie. 

Il existe deux versions bien distinctes : bureautiques et numériques. Dans une optique de simplification et d’efficacité, mieux vaut se tourner vers les outils dotés de la technologie SLAM. 

Il s’agit d’un système de cartographie et de localisation simultanée, selon ce sigle anglais. Il est présent dans la plupart des robots domestiques connectés. 

Le SLAM sert généralement à relever des caractéristiques d’un environnement. Les données récoltées par les capteurs du dispositif sont traitées à l’aide d’algorithmes de vision bureautique. 

Il devient ainsi possible de créer une carte approximative, et d’estimer la position du robot.

On retrouve notamment le SLAM sur les drones dernier cri. Dotées de puissants capteurs LiDAR, elles permettent de concevoir des cartes tridimensionnelles. 

De quoi faciliter le travail des topographes et des cartographes. Pour rappel, le LiDAR est une sorte de scanner laser dédié à la télédétection. Il fonctionne de la même manière qu’un radar classique. 

À la différence, le LiDAR n’émet pas d’ondes radio, mais plutôt une lumière infrarouge. Il mesure ensuite le temps de parcours du laser après réfléchissement sur des objets à proximité. 

En somme, le LiDAR produit une impulsion laser sur une surface afin de déterminer la distance de la source. Il utilise des longueurs d’onde comprises entre 850 et 940 nm.

Les outils cartographiques de type SIG

La conception d’une carte tridimensionnelle d’un environnement ou d’un terrain spécifique se fait par étapes. 

L’utilisation d’un logiciel de cartographie est souvent indispensable. Afin d’accélérer le processus de conception, il faudra le combiner avec un SIG (ou Système d’Information Géographique). 

Il permet notamment d’acquérir une grande quantité d’information sur les surfaces

Il devient ainsi possible de détailler chaque aspect visuel de la carte tridimensionnelle. 

Les données géographiques récoltées à l’aide d’un SIG peuvent être géométriques ou attributaires. 

Il y a également les données vectorielles représentées par des points, des polygones et des lignes. Elles sont toutes essentielles à la conception d’une carte topographique réaliste en version numérique ou bureautique.

La numérisation 3D joue un rôle déterminant dans le cadre d’un projet cartographique ou topographique d’envergure. 

Cela permet notamment d’avoir une visibilité accrue sur l’avancement des choses. Les données relevées sont souvent constituées d’une matrice carrée formée par des pixels. 

En ce qui concerne sa résolution, elle est variable, selon les caractéristiques de la représentation graphique. Plus concrètement, chaque pixel présent sur la carte 3D contient une information numérique afférente à un critère colorimétrique. 

Il peut s’agir d’une orthophotographie ou d’une altitude. Dans tous les cas, les possibilités d’interprétation sont multiples. 

D’autre part, les techniques topographiques avancées sont utilisées pour le suivi des ouvrages hydrauliques et des sentiers forestiers. 

Elles sont souvent associées à des solutions SIG en ligne pour une meilleure représentation tridimensionnelle.