Vous avez créé votre startup et vous êtes prêt(e) à conquérir le marché avec votre produit ou service innovant.
Mais avez-vous pensé à votre déclaration d’impôts ?
Il s’agit d’un aspect essentiel de la gestion de votre entreprise.
En effet, une déclaration d’impôts mal faite peut vous coûter cher en termes de pénalités, d’intérêts ou de contrôles fiscaux.
Quels sont les pièges courants de la déclaration d’impôts pour les startups et comment les surmonter ? Nous allons vous les expliquer dans cet article.

Ne pas choisir la bonne structure juridique pour votre startup

La structure juridique que vous choisissez pour votre startup aura un impact sur le type et le montant d’impôts que vous devrez payer. Par exemple, si vous optez pour une société à responsabilité limitée (SARL), vous serez imposé(e) comme une entreprise individuelle ou un partenariat.

Vous devrez alors payer l’impôt sur le revenu personnel sur vos bénéfices. D’un autre côté, si vous optez pour le statut de société anonyme (SA), vous serez imposé(e) comme une société.

Par conséquent, vous devrez payer l’impôt sur les sociétés sur vos bénéfices, puis l’impôt sur les dividendes si vous distribuez des dividendes à vos actionnaires.

Ne pas vérifier l’exactitude de votre déclaration avant de la soumettre

Assurez-vous toujours de l’exactitude de votre déclaration avant de la soumettre à l’administration fiscale. Si elle contient des erreurs ou des omissions, vous risquez de payer des pénalités.

Vous devez également vous assurer que vous avez joint tous les documents justificatifs nécessaires. Si votre startup est implantée à Toulouse, vous pouvez contacter le service des impôts des entreprises.

Ainsi, vous obtiendrez l’aide ou le conseil indispensable sur la fiscalité et l’impôt Toulouse.

Ne pas tenir des registres comptables complets et précis

Les registres comptables complets et précis permettront à votre startup de déclarer correctement vos revenus et dépenses, et de justifier votre situation fiscale en cas de contrôle. Ces pièces comptables vous permettront également de profiter de toutes les déductions et des crédits d’impôt auxquels vous avez droit.

Ainsi, vous devez obligatoirement conserver tous les documents relatifs à vos transactions financières, tels que les factures, les reçus, les relevés bancaires, les contrats, etc.

Ne pas respecter les délais de déclaration et de paiement des impôts

Pour votre startup, ne pas respecter les délais de déclaration et de paiement des impôts vous oblige à payer des pénalités et des intérêts pouvant s’accumuler rapidement. Les délais varient selon le type d’impôt que vous devez payer.

Par exemple, si vous devez payer l’impôt sur le revenu des sociétés, vous devez généralement déposer votre déclaration dans les trois mois suivant la fin de votre exercice fiscal. Vous avez également l’obligation de payer l’impôt dans les neuf mois suivant la fin de votre exercice fiscal.

Si vous devez payer la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), vous devez généralement déposer votre déclaration et payer la taxe tous les trimestres. C’est pourquoi il convient de bien connaître les dates limites applicables à votre startup et de les respecter.

Ne pas payer des acomptes provisionnels tout au long de l’année

Êtes-vous imposé(e) comme une entreprise individuelle ou un partenariat ? Si c’est le cas, vous devrez peut-être payer des acomptes provisionnels tout au long de l’année pour couvrir votre impôt sur le revenu personnel.

Les acomptes provisionnels sont des paiements anticipés que vous faites à l’administration fiscale en fonction de vos revenus estimés pour l’année en cours. Ils vous permettent d’éviter de payer un gros montant d’impôt en une seule fois à la fin de l’année.

Si vous ne payez pas suffisamment d’acomptes provisionnels, ou si vous ne payez pas à temps, vous devrez payer des pénalités et des intérêts.

Ne pas déclarer tou(te)s vos employé(e)s

Vous avez l’obligation de déclarer les employé(e)s de votre startup à l’administration fiscale et sociale, et de leur verser des salaires ainsi que des cotisations sociales. Vous devez également leur fournir des fiches de paie et des formulaires fiscaux indiquant leurs revenus et leurs retenues.

Ainsi, vous éviterez les sanctions et les poursuites judiciaires.