Le logiciel français Payfit qui permet de simplifier la gestion des bulletins de salaire vient de lever 5 millions d’euros. La start-up en a profité pour faire entrer le patron de Free Xavier Niel à son capital.

Le plus en plus de clients

Dis mois après une levée d’amorçage de 500 000 euros auprès de Kima Ventures, TheFamily et Thibaud Elzière (Fotolia), Payfit boucle à nouveau une levée de fonds en série A de 5 millions d’euros. Parmi les nouveaux visages, Otium Venture et Xavier Niel, mais aussi Geoffroy Roux de Bézieux, Jean-Daniel Guyot (Trainlines), Oleg Tscheltzoff (Fotolia) et TheFamily.

Payfit revendique plus de 250 clients depuis son lancement il y a quelques mois, parmi lesquels PopChef, La Belle Assiette, Tinyclues, Sellsy, Aircall, Heetch… Si au départ Payfit séduisait principalement des start-ups, il s’invite aujourd’hui au sein de grandes sociétés qui comptent plusieurs centaines de salariés.

Le fonctionnement de Payfit

Payfit génère les bulletins de salaire et permet d’effectuer automatiquement les déclarations sociales. Les salariés peuvent poser leurs congés payés et comme l’explique Firmin Zocchetto : « D’ici la fin de l’année, nous permettrons de gérer les notes de frais, le planning et le temps de travail des salariés. Payfit est vouée à devenir une solution plus globale de gestion des salariés, qui placera l’employé au centre du processus grâce à un espace simple et intuitif ».

Payfit coûte 39 € par mois auxquels s’ajoutent 11 € par salarié. Firmin Zocchetto assure être plus bas que ses concurrents qui « font payer entre 15 et 35 euros par bulletin salaire ».

Grâce à cette levée de fonds, Payfit espère développer davantage ses services et accélérer son développement commercial en France. 15 collaborateurs devraient également venir rejoindre les 15 qui travaillent déjà auprès de Payfit. Dernier objectif, signer 250 nouveaux clients dans les six prochains mois et s’internationaliser dès 2017 !